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Je vous aime

13 février 2007

Jolie Julie

Dimanche après-midi, je rencontre Julie après quelques brefs échanges par mails. Une sincérité des discours qui nous a conduit l’un vers l’autre. Un café branché de Bastille. L’idéal de vouloir tomber les masques, de savoir si on peut encore se dire, ensemble, souhaiter une relation sincère.
Julie est une femme fine et élégante. Son visage en triangle est coupé au couteau, ses yeux sont vifs, légèrement intriguant. Elle sourit peu, ça lui confère une sorte de beauté froide et nuit un peu à son charme mais son cœur est ouvert, sincère, son esprit pas vraiment politiquement correct et elle semble portée par un vrai courage personnel.
Nous discutons agréablement. Deux heures s’égrènent déjà sans ajustement de précision mais sans vide non plus. Puis le rythme s’accélère et nous voici depuis 4 heures ensemble alors même que les quarts d’heures m’ont paru passer au stade de minutes. Il me fallait rentrer. J’avais encore de la route…
Et pourquoi pas Julie… Il serait bon  de se revoir ?
En roulant cette nuit-là sur cette autoroute déserte, j’y pense un peu sous hypnose. Les phares de ma voiture viennent chatouiller l’horizon dans la nuit : un point de fuite qui vient happer dans le noir, la jonction fuyante des signaux de réflexion surplombant les barrières de sécurité et la ligne blanche discontinue que dévore mon capot sous mes pieds.
La vitesse est mixée à la musique nuageuse du buddha bar IV qui emplit l’habitacle. Je sens du vague l’âme m’envahir doucement.

Je te revois, Alexia, penchée mon visage… J’ai trouvé comme un miracle une place de parking juste en bas de chez toi. Un signe que je pensais certain… Nos lèvres se trouvent enfin dans ce vrai baiser… Elles tâtonnaient tant depuis les premiers jours… La pénombre de la voiture, la douce chaleur de l’habitacle, la musique sourde et intime de Gotan Project… Ma main sur tes seins, tes doigts qui glissent sous ma chemise… Les passants qui nous envient… Je propose de t’accompagner… tu refuses doucement… tu enfouies ta tête sur mon épaule en soupirant… tu sors de ma voiture… tu traverses rapidement… tu te glisses par la porte de ton immeuble… tu te retournes dans ma direction en me lançant un regard triste… je crois que je sais déjà que c’est la dernière fois que je te vois…

J’augmente le son de l’autoradio, j’accélère un peu. Mon corps entier est un cri muet. Pas assez désespéré pour pleurer vraiment, plutôt étranglé par cette mélancolie soudaine. Je monte toujours le chauffage… il fait pourtant presque doux dehors… ça faisait longtemps que je n’avais pas eu aussi froid...

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21 janvier 2007

Solidarité souterraine

L’autre jour, je sors d’un parking souterrain avec ma voiture. Je remonte les rampes d’accès circulaires avec les crissements de pneus à la Starsky et Hutch caractéristiques des gommes qui accrochent les revêtements industriels spéciaux de ces léviathans en sous sol.
Juste au croisement d’un niveau, je pile sur une voiture en train de manœuvrer au milieu de l’allée qui croise la rampe de sortie. La situation est simple. Un type est en panne à cette intersection. Il est sorti de son auto et tente avec grandes difficultés de la ranger en la poussant en arrière dans une place derrière lui. Le problème est qu’il doit pousser et manœuvrer à la fois. La portière ouverte, une main sur le volant, le corps arc bouté et tordu à pousser en s’accrochant là où il peut. Action plutôt désespérée car le malheureux ne voit pas que dans l’angle où il se trouve et compte tenu que la voiture qui jouxte la place libre dépasse un peu de sa propre place, il n’a guère de chance de ranger sa clio inerte. Une file de voiture qui attendent de quitter le niveau s’est formée sur ma droite, juste au débouché de la sortie de la rampe où je suis stoppé. A ma gauche, notre homme en détresse, à ma droite une dizaine de moteurs vrombissants commencent à klaxonner méchamment. Je tire le frein à main et fige ma voiture sur le plan incliné. Je sors aviser la situation en proposant mon aide au naufragé, genre : ne vous inquiétez pas, je suis chef d’entreprise, je vais manager la situation… (au demeurant je suis un peu pressé aussi !). Depuis combien de minutes est-il désemparé au milieu ? Un coup d’œil sur ma droite juste avant de sortir de ma voiture offre un spectacle plutôt drôle. Un couple dans une voiture de luxe allemande semble s’impatienter de la situation. L’homme bedonnant derrière son volant la joue mi agacé, mi rentré dans les épaules (a-t-il honte de ne pas être intervenu pour aider son prochain ou est-il simplement le genre grave lourd ?). A côté de lui sa femme a peut-être également honte que son gros ne fasse pas un mouvement face à la détresse de notre conducteur en panne. J’en prends conscience lorsque je la vois se tourner vers lui d’un air furieux alors que je propose mon aide à celui qui commence à désespérer d’avoir acheter une renault. Boîte de vitesse cassée net me dit-il. Nous enchaînons deux manœuvres pour nous rendre compte immédiatement que reculer sur la place en arrière est impossible. Reste une alternative au final plus simple. On pousse devant sur quelques dizaines de mètres, là ou l’allée sera assez large pour laisser passer deux autos. En tout, l’opération ne va durer que quelques minutes. Suffisamment pour entasser de nombreux conducteurs derrière nous, tous plus impatients les uns que les autres. Durant ces quelques minutes, une seule personne est venue nous proposer son aide : une dame un peu frêle d’une cinquantaine d’année.

Dans cette saynète de microcosme souterrain, quatre ou cinq hommes au volant auraient pu rapidement intervenir pour proposer leur aide. Notre type en panne, tout à son stress de se retrouver dans cette si inconfortable situation y a-t-il pensé ? Sans doute était-il plus préoccupé par les conséquences pas marrantes à gérer d’un dépannage au milieu d’un Vinci inhospitalier. Sans compter qu’il était peut-être pressé lui aussi.
La leçon de cette histoire ? Quelle est véritablement la nature de la solidarité entre humains ? Celle simple du quotidien, dictée par l’adage du « j’aimerai qu’il en soit autant pour moi si cela m’arrivait ? » ou celle noble de la fraternité retrouvée autour des grandes causes ?  L’esprit de solidarité est-il réservé à une frange limitée de la population, consciente de ses bénéfices ? Et ceux qui animent les restos du cœur, donnent aux œuvres, partent en Afrique en mission humanitaire ? En fait je pense qu’il existe deux types de solidarité. La visible, la valorisante qui apaise notre conscience en tenant le stand à la kermesse de l’école ou qui nous pousse à donner au téléthon. Heureusement que celle-ci existe, elle masque tel un cache misère l’hypocrisie de ceux qui font la guerre et affament les populations.
Et puis il y a une autre forme de solidarité, celle peu visible et moins gratifiante mais qui participe à rendre la vie quotidienne plus simple à vivre. Céder sa place à une vielle dame dans le métro, prendre des auto stoppeurs sous la pluie, laisser passer les piétons en voiture, tenir la porte des grandes surfaces aux mamans empêtrées de poussettes, porter les valises des jeunes filles sur les portes bagages dans le TGV, donner un pourboire aux serveurs des bars, faire connaissance avec son voisin, dire bonjour aux gens que l’on ne connaît pas… L’accumulation de ces attentions rend plus belle la vie communautaire souvent pesante et surtout elle améliore la fluidité de l’organisation de notre quotidien en faisant coup double : vous n’abandonnez pas l’autre derrière sa voiture en panne et vous débloquez un parking souterrain en quelques minutes…

21 janvier 2007

Je reviens !

Ouf, que d'aventures en ce début 2007 ! Je crois que cette année sera celle de grands changements. De nouvelles aventures humaines et professionnelles se dessinent. Elles m'ont presque fait interrompre ce jeune blog... Désolé pour cette pause qui ne s'imposait pas... Je reviens avec de futurs posts croustillants. En attendant, voici ci-dessus celui d'ajourd'hui : une amusante reflexion sur notre nature humaine... Bonne semaine !

2 janvier 2007

Physique chimie au premier rendez-vous

Dans les rencontres virtuelles, on est souvent soumis à la dictature du physique et du « je te plaît / tu me plaît immédiatement » sinon on passe au suivant ou à la suivante. Mais combien de fois dans votre vie êtes-vous tombé amoureuse ou amoureux sur un coup de foudre ? Je me souviens que la première fois que j'ai vu la première femme de ma vie, elle portait des bottines rouges et un manteau style pancho blanc. Un look que je n'oublierai jamais mais qui ne m’avait pas vraiment fait chavirer à ce moment. Il aura fallu plus d’un an de rencontres et de découvertes au quotidien, d’attente du bon moment, de se découvrir touchés et ouverts sur ce possible pour que nous basculions à corps perdus dans la passion amoureuse.
Sans doute, si j’avais, à l’époque, croisé Aimegé sur internet notre première rencontre n’aurait pas été une fulguration inoubliable.
Donc la première loi qui s’impose naturellement dans la difficile quête de l’amour virtuel, c’est celle du zapping. Attendez-vous à de beaux rendez-vous sans lendemain, des conversations intéressantes et profondes sans aucune suite, des exclamations très encourageantes connectées aux abonnés absents.
Ainsi va la vie. Le virtual date qui se transforme en vrai rendez-vous a beaucoup de chance de n’être qu’un simple souvenir quelques jours plus tard. Les belles conversations enflammées qui précèdent souvent la rencontre retombent comme des soufflets trop cuits après la déception du no flash in reality. Est-ce parce que le marché électronique des célibataires est immense et inépuisable que l’on s’acharne à attendre Ze rencontre ? Le rêve du coup de foudre qui nous brûle sur place ? Est-ce l’espoir de savoir l’autre dans les mêmes dispositions que soi qui nous fait tendre vers la perfection ?
Sommes-nous trop branchés sur l’immédiate écoute de notre instinct primaire capable de nous dire « ça va le faire ou pas » ? (instinct tout de même souvent fiable, surtout l’âge avançant).
Sans compter l’anti romantique redécouverte de la chimie de l’amour qui nous explique que l’attirance est surtout une question d’hormones compatibles.

C’est pourtant vivre sans savoir ou en ayant oublié, qu’un jour, on peut tomber amoureux en voyant simplement sa compagne se recoiffer devant son miroir, devenant une magic woman d’un tour de main. Et ça, c’est difficile de le savoir sur le coup. Comme il est difficile d’appréhender l’incroyable étendue des finesses de l’amour, de ne pas chercher à retrouver des sensations déjà éprouvées alors que chaque nouvelle rencontre, par définition, nous apporte un éclairage nouveau (même s’il est toujours partiel) de l’immensité du mystère amoureux.

Finalement, le plus dommage est que nos vies surbookées ne nous laissent pas le temps de savourer des rencontres qui n’auraient pas remplies nos cœurs de nos espérances de rendement immédiat, ou ne se seraient pas livrées à nous comme des évidences.
Exactement comme sur le net, nos vies en accéléré sont à l’image des trottoirs des grandes villes : des flux de personnes se croisent d’un pas pressé. Et de temps à autre, un regard s’accroche ou folie, un sourire s’esquisse ! Et là tant pis... Pas de touche pause pour savoir si elle se recoiffe comme Magic Woman…

1 janvier 2007

Bonne année 2007 !

Impossible de poursuivre ce tout jeune blog en 2007 sans vous souhaiter une excellente année ! Petites pensées du passage au nouvel an. C'est quand même drôlement chaleureux d'imaginer qu'au même moment, des millions de personnes échangent des mots d'amour et d'amitié par mail, téléphone et SMS. Tous ces messages qui fusent dans les ondes de la nuit. Nos portables qui ne passent plus à 0h00 à cause des réseaux saturés !
Avec la mode des textos, on reçoit toujours des messages plus ou moins impersonnels de ceux qui utilisent la fonction d'envoyer un message identique à tout leur carnet d'adresse. C'est rigolo de comparer ceux que vous recevez cette année à ceux que vous aviez reçu l'année dernière. Cela permet de faire un point avec ceux avec qui ont a été en lien avec vous d'une année sur l'autre... Ceux qui restent, arrivent ou quittent un peu votre vie.
Cette nuit là j'ai eu une pensée osée en me demandant si certains pouvaient tenter des performances à l'heure H du basclement vers une nouvelle année. J'ai fantasmé sur des couples d'amants qui auraient choisit de passer nouvel an tranquillement ensemble en faisant l'amour au moment clé en tentant un orgasme simultané à minuit pile ! Exercice tout de même réservé aux amants expérimentés ou particulièrement synchro. Une idée pour l'année prochaine ? Il nous reste un peu de temps pour s'entraîner !

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30 décembre 2006

La dernière femme

Pourquoi rêvons-nous tous à un moment de ne pas rencontrer une femme de plus mais la dernière femme ? Pourquoi ce syndrôme qui touche également les femmes souhaitant rencontrer leur dernier homme nous saisi alors que l'amour ne rime pas vraiment avec toujours ? Les hommes sont des romantiques un peu trop troublés par le sexe... Et les femmes, elles sont quoi ?

29 décembre 2006

Conte de Noël

L’époque des fêtes m’invite à vous faire partager cette jolie histoire. Il y a deux ans, j’ai rencontré Aimbé sur le web. Je suis un peu tombé sous son charme naturel mais elle, pas vraiment du mien. Elle a d’ailleurs été franche immédiatement sur ce point, vertu que l’on aimerait systématique dans les rencontres virtuelles. Pourtant, le contact passait bien, nous avions beaucoup à partager, à discuter et une certaine vision de la légèreté de la vie nous a rapproché. Nous avons gardé contact autour d’un projet amusant, celui de créer un blog. Aimbé, journaliste de métier souhaitait égratigner gentiment la toile de récits justement puisés dans sa quête acharnée de l’homme idéal à l’aide des sites de rencontres.
Mon métier dans l’internet allait assez naturellement lui permettre de créer un blog sur mesure (sans pub !) autour d’un design personnalisé.

L’entreprise, bien qu’en jachère actuellement, s’est révélée un vrai succès avec toute une série de billets tendres et mordants ayant même valu à notre blogeuse, les honneurs d’une double page dans la presse spécialisée.
Les moments passés ensemble à créer ce blog furent sympathiques et ont donné lieu a quelques dîners toujours vifs dans une jolie tonalité parisienne où le positivisme était branché sur des conversations joyeuses et profondes.
Puis, rapidement, la pieuvre du quotidien nous a rattrapée et saisie des ses tentacules chronophages. J’avais des nouvelles de Aimbé au fil de quelques demandes techniques ou d’un mot de passe égaré, rien de plus. Ensuite, Aimbé est tombée sur l’homme de sa vie. Un prince charmant en plus d’être père de 3 enfants qui comblait un profond instinct maternel que j’avais repéré en elle. D’ailleurs moi aussi l’amour me souriait puisque je rencontrais ou plutôt découvrais Ainesse quelques mois plus tard. Avec Aimbé, le contact n’était pas rompu. Elle m’avait présenté son amoureux autour d’un café et je la revoyais cet été, en apesanteur, transformée après des vacances en Italie… Je l’avais quittée en me disant qu’après ça, elle resterait une bonne copine avec qui il serait toujours agréable de prendre un verre. La fin des beaux jours a coïncidé avec le retour de la pieuvre et j’oubliai un peu Aimbé. Pas de nouvelles, je n’en prenais pas non plus de mon côté.

Et puis… surprise ! La semaine dernière, message de Aimbé sur ma boîte vocale. Elle souhaite prendre des nouvelles et propose un déjeuner. Nous en convenons pour la semaine suivante et je la retrouve il y a 3 jours dans une jolie brasserie parisienne. Durant la semaine précédente, j’avais laissé flotté en prémices à notre rencontre quelques interrogations : mais qu’a-t-elle à me demander Aimbé ? Elle veut changer son blog ? Me sous louer son appartement ? (elle a emménagé avec Prince Charmant). Lui organiser un rencart de boulot ? En m’asseyant à notre table, je n’y pensais presque plus. Elle est arrivée,  précédée de son charme bien à elle, tout à fait intact. Une touche de maquillage, les cheveux coupés, le sourire radieux, le décolleté généreux. Incroyable comme le bonheur conjugale peut entretenir la féminité. Je me suis vraiment réjouis pour elle. Quelques minutes plus tard, nous avions embrayé très naturellement sur nos conversations toniques et enlevées, sans masques, avec sincérité. Le déj est passé comme une fusée. L’appel de la pieuvre nous a obligé à nous séparer, tous sourires du bon moment passé ensemble. En marchant vers ma voiture tandis que je la laissais enfourcher son scooter, je me suis dit que j’avais tout faux. Aimbé ne m’avait pas appelé pour me demander, proposer ou réclamer quoi que ce soit. Non, elle m’avait simplement contacté pour que l’on se voit, discute, prenne des nouvelles de l’un et et l’autre et passer un excellent moment. Je reste très ému et si agréablement surpris de m’être tant trompé. C’est délicieux de se tromper dans le bon sens. Aimbé est une sacrée chouette nana. L’équilibre de sa vie sentimentale a confirmé la bonté qu’il y a naturellement au fond de son cœur.

Il y a deux ans, je voulais conquérir une amoureuse. Aujourd’hui j’ai gagné une amie. Aimbé n’est plus une copine. Elle est bien mieux. L’avantage de l’amitié sur l’amour est qu’il dure souvent plus longtemps et qu’il reste plus facilement authentique. Tout comme l’amour, l’amitié se forge sur une aventure, si minime soit-elle, souvent dans une communauté d’intérêts. Celle-là même qui régit la plupart des rapports humains. Jusqu’au jour où tout disparaît au profit du simple bonheur de se retrouver ensemble. De savoir que l’amitié homme / femme peut exister lorsque la séduction est dépassée et qu’il reste en évidence la dimension des qualités humaines. Ces instants de révélations devraient nous aider à chasser les pieuvres, à consacrer plus de temps à ceux qu’on aime, qui nous touchent mais qui ne sont pas de notre quotidien immédiat. Rude tâche de conserver du lien avec ces personnes. Mais bonheur en perspective… Alors tous à la barre de nos Nautilus… Nous sommes tous des capitaines Némo en lutte contre les pieuvres… Bonne chasse !

28 décembre 2006

Le seul sujet universel

Dans ce blog, il sera souvent question d'amour, de rencontres et des femmes.
Je suis un homme donc j'apporterai un éclairage version masculine de ce qui nous intrigue, nous angoisse, nous émeut, nous transporte, nous transperce, nous déchire, nous enivre, nous passionne... Le seul sujet universel qui nous intéresse tous et toutes et surtout le seul qui sauve le monde : l'AMOUR ! (oui, je sais, vous aviez deviné...)
Comme je vais avoir 40 ans dans quelques mois, j'ai la chance d'avoir un vécu amoureux un peu intéressant. Très riche et très heureux au demeurant. Alors pourquoi est-ce que ma vie affective ressemble au désert de Namibie en ce moment ? Eh bien je me pose également la question. Et qui sait si ce blog ne m’apportera pas quelques réponses au fil des lignes.

Pour raccrocher les wagons sur les différentes femmes qui m’ont permis d’éviter d’être le mec cata que j’aurai été sans elles, je vais lister un lexique fait de prénoms ou de noms issus de leurs initiales ou correspondant à leur passage dans ma vie… J’ai pour le moment envie de conserver un peu d’anonymat…
Cela donne à peu près ça :

Aimegé : la première expérience de vie en couple. Et familiale en plus. Aimegé avait 3 enfants dont je me suis pas mal occupé. Histoire passionnée et passionnante. Eveil à la vie d’adulte et à l’univers des enfants temps réel.

Ze-Ex : l’Expérience de couple qui dure avec partage de la vie familiale, des souvenirs en pagaille, d’une immense complicité, de l’amour qui s’érode, du quotidien qui sape doucement, de la séparation super bien managée, de la fraternité qui reste, de ma meilleure amie, de ma nouvelle sœur…

Ceabee : de la preuve que rencontrer quelqu’un sur internet ça marche et que l’on peut même rester ensemble pendant un an, partager de beaux moments avec elle et ses enfants et rester en contact comme avec une bonne copine même si au final on se sépare.

Ainesse : de la fonction de passeur pour un homme et une femme, du bienfait d’une relation psysexe avec de la tendresse, du concept de l’affectivo-dépendance à sens unique.

D’autres personnages apparaîtront bien sûr comme Aimbé, une blogeuse de talent devenue amie sincère au fil du temps, Béaba ou le regret de ne pas s’être jeté à l’eau, Assé ou comment devenir muet aux côtés d’une femme alors que vous voudriez avoir la tatche de Axel Foley etc.

PS : Je vous trouve très courageux(se) d’être toujours là !

27 décembre 2006

Je me lance

Ce blog est un mix. Il va vaciller entre le journal intime, la chronique d'humeur, le commentaire d'émotion et le conseil à partager. Un bon écrivain n'est pas celui qui puise son inspiration dans son vécu. Pourtant, son style est forcément influencé par son existence. Comme je ne suis pas écrivain, ça tombe bien, je n'ai pas à me torturer avec ces considérations. Pourtant j'aime écrire, mon job me le réclame souvent et c'est un bon exutoire du stress de l'existence moderne. L'humour également. J'espère qu'il sera fréquemment au rendez-vous de ces lignes.
Donc préparez-vous ! Je vais vous saouler avec mes envies de rédaction intimes, mon infatigable besoin de comprendre les femmes, mes conseils à deux euros pour progresser dans la vie et votre interpellation régulière... oui, vous... Cher lecteur qui avez déjà eu la patience d'arriver jusqu'ici...

27 décembre 2006

Premier post

Post inaugural de ce blog en attendant son paramétrage complet...
La customization avance, je vais me lancer en infographie dans le bandeau supérieur... Attention les yeux (après tout, ce fut mon métier !). Et merci à ceux qui m'ont déjà envoyé leurs commentaires de bienvenue et d'encouragement !

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